Dernières actualités avec #droits humains


Le HuffPost France
2 days ago
- Politics
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Pour ces deux ONG israéliennes, la situation à Gaza doit être qualifiée de « génocide »
GAZA - Une parole rare sur le sol hébreu. Deux organisations israéliennes de défense des droits humains, B'Tselem et Physicians for Humans Rights Israel (PHRI), ont affirmé ce lundi 28 juillet qu'Israël commettait un « génocide » dans la bande de Gaza, à l'issue de deux enquêtes menées sur plusieurs mois. « Rien ne vous prépare à réaliser que vous faites partie d'une société qui commet un génocide », a déclaré Yuli Novak, directrice exécutive de B'Tselem, dans un communiqué publié en parallèle d'une conférence de presse de présentation des rapports à Jérusalem. Le rapport de son organisation, vieille de plus de 35 ans, compile des témoignages, statistiques et évènements liés à la politique israélienne sur « plus de 20 mois ». « L'examen de la politique israélienne dans la bande de Gaza et de ses conséquences horribles ainsi que les déclarations de hauts responsables politiques et militaires israéliens sur les objectifs de l'attaque, nous amènent à la conclusion sans équivoque qu'Israël mène une action coordonnée visant à détruire intentionnellement la société palestinienne dans la bande de Gaza », affirme cette enquête. Près de 60 000 morts à Gaza L'ONG médicale PHRI s'est concentrée quant à elle sur le « démantèlement délibéré et systématique du système de santé de Gaza » et conclut que les opérations menées à Gaza « répondent aux critères de génocide tels que définis dans la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide, dont Israël est signataire », d'après le communiqué conjoint des deux ONG. La Cour pénale internationale (CPI), une juridiction permanente chargée de poursuivre et juger des individus accusés de génocide, de crime contre l'humanité et de crime de guerre, a émis des mandats d'arrêt contre le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, et son ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant, car elle les soupçonne de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité. L'Afrique du Sud a également lancé une procédure intentée devant la Cour internationale de justice (CIJ) qui accuse Israël de commettre un « génocide » dans la bande de Gaza. Depuis le début de l'offensive à Gaza - lancée après l'attaque meurtrière du Hamas le 7 octobre 2023 - Israël a tué au moins 59 821 personnes, en majorité des civils, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.


Le Parisien
2 days ago
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- Le Parisien
« Un moment profondément douloureux pour nous » : des ONG israéliennes affirment qu'Israël commet un « génocide » à Gaza
Un constat très amer. Deux organisations de défense des droits humains israéliennes, B'Tselem et Physicians for Humans Rights - Israel (PHRI), ont affirmé, ce lundi, que l'État hébreu commettait un « génocide » dans la bande de Gaza selon des enquêtes qu'elles ont menées. « Rien ne vous prépare à réaliser que vous faites partie d'une société qui commet un génocide . C'est un moment profondément douloureux pour nous », a déclaré Yuli Novak, directrice exécutive de B'Tselem, dans un communiqué publié en parallèle d'une conférence de presse de présentation des rapports à Jérusalem. « Israël s'efforce délibérément et systématiquement de détruire la société et le peuple palestiniens dans la bande de Gaza », conclut l'association, qui dit s'appuyer sur « des déclarations explicites de hauts responsables israéliens » mais aussi des éléments tels que la destruction « de villes entières, (…) des infrastructures sanitaires et éducatives, des institutions religieuses et culturelles », le déplacement forcé des habitants de l'enclave ainsi que « la famine et des massacres de masse ». Dans un long message publié sur X pour résumer le contenu de son rapport, B'Tselem dit craindre qu'Israël n'applique la même « idéologie » à la Cisjordanie et à Jérusalem Est, et déplore que « les méthodes employées » contre les Palestiniens soient les mêmes que dans la bande de Gaza « à une échelle différente ». C'est « notre génocide et il doit être arrêté » , conclut le texte. En Israël, une partie de la population est de plus en plus hostile aux actions de Benyamin Netanyahou , et les familles des otages continuent de réclamer une trêve, craignant pour la vie de ceux qui sont toujours détenus à Gaza. La pression internationale pèse également de plus en plus sur Israël, près de 22 mois après le début de la guerre dans l'enclave palestinienne, déclenchée à la suite de l'attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023. Début mars, Israël a imposé à Gaza un blocus hermétique, très partiellement assoupli fin mai, qui a entraîné de très graves pénuries et un risque de famine généralisée parmi ses plus de deux millions d'habitants, selon l'ONU et les ONG internationales. La semaine dernière, une centaine d'entre elles, parmi lesquelles Médecins sans frontières, Médecins du monde, Caritas, Amnesty International ou encore Oxfam international, avaient appelé à Israël à ouvrir les passages pour l'aide humanitaire. Elles ont été en partie entendues. Pour la première fois depuis des mois, des camions chargés d'aide internationale venus d'Égypte ont pu traverser, dimanche, le point de passage de Rafah, qui mène vers le sud du territoire palestinien assiégé, après l'annonce par Israël d'une pause limitée des combats à des fins humanitaires. Plusieurs responsables humanitaires ont salué la reprise des livraisons d'aide, tout en soulignant qu'elles restaient très insuffisantes face à des besoins immenses.

Le Soir
21-07-2025
- Politics
- Le Soir
Le roi Philippe s'exprime sur le conflit israélo-palestinien et appelle à la paix dans son discours du 21 juillet (vidéo)
Comme chaque année, le roi Philippe a donné son discours la veille de la fête nationale. Ce dimanche, la veille de la fête nationale du 21 juillet, le roi Philippe a prononcé un discours très politique, orienté sur l'Europe, le conflit israélo-palestinien ainsi que le respect des droits humains. Il a commencé son discours en parlant de l'Europe. Il est ensuite revenu sur la rencontre avec un père israélien et un père palestinien, survenue il y a quelques semaines : « Tous deux partagent une souffrance indescriptible : celle d'avoir perdu un enfant, victimes du même conflit. » Il dit avoir été bouleversé par leur témoignage. « Ils ont renoncé à tout esprit de vengeance et choisi de porter un message de paix. Une paix qui allégerait leur souffrance. Ces pères nous rappellent que, au-delà de la dimension politique, c'est toujours la dignité humaine qui est en jeu », déclare-t-il. La position du roi est position claire, il appelle à la paix et estime que c'est une « honte » pour l'humanité tout entière : « Je m'associe pleinement à leur plaidoyer et joins ma voix à tous ceux qui dénoncent les graves dérives humanitaires à Gaza, où des innocents meurent de faim et tombent sous les bombes, étouffés dans leur enclave. La situation actuelle n'a que trop duré ». La famille royale soutient l'appel du Secrétaire général des Nations Unies à mettre fin à cette crise qu'il considère « insoutenable ».


Le Figaro
17-07-2025
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- Le Figaro
Slovénie : le gouvernement va interdire l'entrée sur le territoire de deux ministres israéliens
Itamar Ben Gvir et Bezalel Smotrich, partenaires clés de la coalition de Benyamin Netanyahou, vont être interdits d'entrée sur le territoire slovène. Le gouvernement slovène a annoncé jeudi 17 juillets des mesures pour interdire l'entrée sur le territoire de deux ministres israéliens d'extrême droite, une initiative présentée comme «une première dans l'Union européenne». Itamar Ben Gvir et Bezalel Smotrich, partenaires clés de la coalition du premier ministre Benyamin Netanyahou, vont être déclarés «personae non gratae» en raison de leurs «propos génocidaires, encourageant une violence extrême et de graves violations des droits humains des Palestiniens», selon un communiqué. Publicité Plus d'informations à venir...


Le Parisien
15-07-2025
- Politics
- Le Parisien
Les trois membres de la commission de l'ONU sur Israël et les territoires palestiniens démissionnent
Leurs décisions sont arrivées à un jour d'intervalle. Les trois membres de la Commission de l'ONU chargée d'enquêter sur les atteintes aux droits humains commises en Israël et dans les territoires palestiniens occupés ont démissionné, a déclaré à l'AFP un porte-parole onusien lundi. Cette commission, créée en 2021 et vivement critiquée par Israël , est présidée par la Sud-Africaine Navi Pillay, qui fut présidente du Tribunal pénal international pour le Rwanda, juge à la Cour pénale internationale (CPI) et haute-commissaire de l'ONU aux droits de l'homme. Ses deux autres membres sont l'Indien Miloon Kothari et l'Australien Chris Sidoti. Ces trois experts ont envoyé leur lettre de démission de façon séparée les 8, 9 et 10 juillet au président du Conseil des droits de l'homme, l'ambassadeur suisse, Jürg Lauber. « J'ai le regret d'annoncer qu'en raison de mon âge, de problèmes médicaux et du poids de plusieurs autres engagements, je me sens contrainte de me retirer en tant que membre de la Commission », a d'abord écrit Vani Pillay, précisant que sa démission prendrait effet le 3 novembre. Chris Sidoti a quant à lui envoyé sa lettre le lendemain, soulignant que le retrait de la présidente « est un moment opportun pour reconstituer la Commission », tandis que Miloon Kothari a fait parvenir sa missive le 10 juillet. Le président du Conseil des droits de l'homme « a lancé un appel aux délégations pour que des candidatures soient proposées, avec pour date limite le 31 août », a expliqué le porte-parole du Conseil, Pascal Sim. L'objectif est de nommer de nouveaux experts début novembre, une fois que les trois membres démissionnaires de la commission auront présenté leur dernier rapport au moment de la prochaine assemblée générale de l'ONU à New York. Cette commission d'enquête internationale indépendante a été constituée par le Conseil des droits de l'homme des Nations unies en mai 2021 pour enquêter sur les violations du droit international en Israël et dans les territoires palestiniens occupés . Elle a accusé Israël de « crimes de guerre » et de « crime contre l'humanité d'extermination » depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza, déclenchée par l'attaque sanglante du mouvement islamiste palestinien Hamas le 7 octobre 2023 sur le sol israélien. Les experts accusent également le Hamas et les groupes armés palestiniens de crimes de guerre et de « crimes contre l'humanité » à l'égard des otages emmenés dans la bande de Gaza . Israël considère que cette commission est « un mécanisme intrinsèquement biaisé et politisé du Conseil des droits de l'homme ».